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EPR : BERLUSCONI et SARKOZY: MÊME DENI de DEMOCRATIE !
Le ministre italien de l'environnement du gouvernement BERLUSCONI visite, cette semaine, la vitrine commerciale de l'EPR de Flamanville.


En France, à Penly comme à Flamanville, le pouvoir central décide d'abord et on peut discuter ensuite. Cause toujours !
En Italie, par réferendum en 1988, le peuple italien, à 80%, a décidé d'arrêter le nucléaire. Sans nouvelle consultation populaire, BERLUSCONI décide de commander...4 EPR. ENEL, l'équivalente italienne d'EDF s'est déjà engagée à 10% sur l'EPR de Flamanville; ce n'était pas pour profiter bien sûr de sa production d'électricité.

Que feront les populations italiennes? S'opposeront-elles massivement à ces projets comme elles ont su le faire à propos du stockage des déchets bloqué depuis plus de 20 ans?
C'est d'ailleurs à la suite de manifestations monstres ( jusqu'à 100 000 personnes) que ceux-ci sont envoyés à AREVA-La HAGUE. ENEL s'engagera-t-elle sur 1 ou plusieurs EPR dans la vallée du Rhône si elle était obligée de reculer en Italie?

Il n'est pas démocratiquement et moralement acceptable d'imposer aux populations en France comme ailleurs les risques inhérents aux installations nucléaires, à leur démantèlement et à la gestion des déchets.

Didier ANGER
Pour le CRILAN
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