Manifestation pour la défense des 35 heures et de la retraite le 17 juin 2008
Dès 10h, les camions sono des organisations syndicales sont aux abords de la place Saint Pierre. Derniers réglages avant que ces sonos crachent musiques et slogans. La FSU a du mal à installer son système et il faut l'aide d'autres syndicats pour que tout fonctionne correctement. Une fois branchée, le militant de la FSU invite les la cinquantaine de personnes déjà présentes à signer la pétition pour la défense du service public. Plus loin, vêtus de noir, les salariés des avoués se sont regroupés. Pour eux, cela doit être une première. Le 10 juin dernier, la ministre de la justice a annoncé, en reprenant les conclusions du rapport Attali, la suppression des avoués au 1er janvier 2010. Du coup, leurs salariés vont se retrouver sur le carreau. A l'approche de l'heure fixée pour le rendez vous, les manifestants commencent à arriver timidement. On ne se dirige pas vers une grosse mobilisation malgré la volonté de la CGT et de la CFDT. Pour autant, des salariés en grève de plusieurs entreprises privées sont présents : la clinique Saint Martin, Bosch, Monoprix, Rrenault Trucks, ACGB. Finalement, c'est la fonction publique qui est la moins représentée. On peut noter l'absence de l'Education nationale même si le cortège FSU est bien fourni. On peut se demander quelles sont les raisons de ce semi échec. On peut signaler que l'intersyndicale habituel pour ces revendications n'était pas complète. Sur la banderole de tête, les sigles de l'UNSA, FO et la CFTC ont été cachés. FO a préféré faire un meeting la veille de la manif, arguant du fait que les manifs saute mouton ne servaient à rien (sic). Beaucoup de français ont déjà la tête en vacances mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire comme le proneraient certains.
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