Action contre la loi d''autonomie des universités le 27 novembre 2007

Après une longue AG où le vote du blocage a dû être recompté une seconde fois, les étudiants avaient donné rendez vous à 14h au phénix. Les lycéens ont répondu à l''appel et sont nombreux à être présent (ils représentent 70% du cortège). Vers 14h15, le cortège s''ébranle vers la Pigacière, il prend la direction de l''avenue Clémenceau.
Premier arrêt au niveau du conseil régional où les manifestants trouvent portes closes. Plus bas, les gendarmes mobiles, en alerte, barrent les entrées de la rue Varignon (où se situe le local de l''UMP). Le cortège reprend l''avenue Clémenceau et se dirige vers le périphérique. Plusieurs groupes en profitent pour coller des affiches sur tous les supports disponibles. On sent que la tension monte, les flics seront ils présents pour y interdire l''accès ? Une nouvelle fois, c''est loupé, les manifestants arrivent sans encombre sur la voie expresse. Au lieu de prendre l''entrée du viaduc de Calix comme pendant le CPE, le cortège prend à contre sens la bretelle de sortie de la porte d''Angleterre. Quelques personnes quittent l''action, de peur, de voir débarquer les forces de l''ordre. Un manque de communication au sein de la commission action ne permet pas efficacement de ralentir la circulation. Néanmoins, celle-ci est maitrisée par les manifestants afin d''éviter des incidents graves avec les automobilistes. rnUne autre groupe de manifestants, quant à lui, arrive du CHU, les deux groupes se réunissent au niveau du pont de la Pierre-Heuzé. On alors comptait environ 2 500 à 3 000 personnes. Un sit-in est organisé pendant un bon petit quart d''heure. Puis l''ordre est donné de quitter le périph via la sortie Pierre Heuzé. Le cortège contourne le quartier via le boulevard Vanier. Plusieurs manifestants se demandent d''ailleurs qu''elle est la cible. Après avoir fait le tour du quartier, le cortège prend la direction du lycée technique Lemonnier rue d''Hérouville. Là, les portes sont closes, le proviseur attend de pied ferme les manifestants. Les élèves du lycée sont appelés à sortir mais peu répondent à l''appel. Après Lemonnier, le cortège prend la direction du lycée privé Saint Marie. L''histoire se répète et les grilles sont fermées, les lycées à l''intérieur démontrent leur solidarité mais sont empêchés de sortir. Quelques jeunes UMP du lycée tentent de narguer les manifestants, un responsable du lycée les fait rapidement rentrer.
En attendant que tout le cortège arrive, la tête fait un petit sit-in devant le théâtre des Cordes. Une fois tout le monde arrivé, le cortège descend la rue des Cordes à contre sens pour rejoindre le château, beaucoup sentent que l''objectif final est pour bientôt. Au niveau du château, les manifestants empruntent l''avenue du 6 juin, en contre sens, direction la gare. Des consignes sont donnés pour récupérer ce qui traine sur le passage (poubelles, planches, etc...). La vitesse s''accélère un peu. Le cortège se scinde de nouveau en deux, une partie empruntant la rue Saint Jean pour accéder aux ponts sur l''Orne. Les deux cortèges se divisent ensuite en deux pour aller occuper les 4 ponts sur l''Orne. il est alors 16h30 et cela fait déjà deux heures que les manifestants marchent, beaucoup en profitent pour faire une pause.
Après un petit quart d''heure, les occupants du pont Churchill (celui où passe le tram) se rassemblent avec ceux d''autres ponts. Tout ce petit monde prend la direction de la gare via la voie de tram. Au dernier moment, les manifestants bifurquent et passent par le parcotrain et les voies SNCF sont envahies. Tout le monde ne va pas sur les voies, certains hésitent de peur d''avoir à faire à une charge des forces de l''ordre. Néanmoins, on peut estimer que 6 à 700 personnes étaient présentes sur les voies. Un sit-in est organisé. Contrairement à 2006, on ne sent d''animosité de la part des voyageurs, la plupart le prend avec philosophie. Sur les coups de 17h, un demi escadron de gendarmes mobiles passe sirène hurlante sur les quais de l''Orne mais ne prennent pas la direction des entrepôts désaffectés derrière la gare. Cela suffit néanmoins à faire peur à plusieurs lycéens qui décident de rentrer "avant que ça pète".
Est ce la fatigue ou le froid mais vers 17h30, les derniers manifestants décident de quitter les voies et repartent en cortège vers le campus 1.

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